Lazarus tire sa révérence
Publié par Maître Lupin sous Actualités, Scepticisme et zététique
Notre camarade sceptique Lazarus arrive au terme de sa mission de salubrité publique, et nous gratifie d’un message d’au revoir… à jamais ?
Notre camarade sceptique Lazarus arrive au terme de sa mission de salubrité publique, et nous gratifie d’un message d’au revoir… à jamais ?
Réfléchir au besoin d’oisiveté, comme le font Paul Lafargue et Bertrand Russell, ce n’est pas oiseux : au vu des ravages qu’il cause, le travail serait-il à “consommer” avec modération ? Les travailleurs ne devraient-ils pas justement se concentrer sur la consommation des fruits de leur effort ? Les puissants ont-ils manipulé notre perception du travail, pour mieux nous exploiter à leur profit ? Et ce travail, finalement, est-il émancipateur et source d’épanouissement, ou est-ce qu’il nous aliène et qu’il nous avilit ?
Des polémistes à la plume assassine s’attaquent sans scrupule au “dogme du travail”. Pourquoi le dur labeur est-il autant valorisé, pourquoi la paresse et l’oisiveté sont-elles si décriées ? Nous suggérons ici la lecture de deux textes hautement subversifs appelant à la réduction du nombre d’heures travaillées. Quelles illusions dénoncent-ils, quelles croyances remettent-ils en cause ?
Le 26 mai, Maître Lupin se trouvait à Nottingham pour assister à l’une des représentations de Svengali, le dernier spectacle du grand magicien-mentaliste-hypnotiseur Derren Brown.
Pendant le débat d’entre-deux-tours, suivez @MaitreLupin sur Twitter pour un exercice expérimental : analyser la structure des échanges en direct afin de souligner l’emploi des stratagèmes déloyaux décrits par Schopenhauer dans son Art d’avoir toujours raison !
Après avoir présenté les principes de la lecture à froid puis employé ses techniques pour analyser un exemple d’ “expérience médiumnique”, nous finirons par décrire comment se prémunir contre cette vilaine forme de manipulation. Comment la lecture à froid produit-elle ses effets ? Comment les détecter, et comment les bloquer ? Armés des recommandations suivantes, vous pourrez vous affronter aux pouvoirs de ceux qui se revendiquent voyants ou médiums. Vous saurez mettre à jour les plus vils charlatans… Pour que seuls restent sur le marché les véritables clairvoyants. S’il en existe.
Après avoir décrit la théorie exposant comment les techniques de la lecture à froid peuvent être utilisées pour feindre de posséder des dons de voyance, nous souhaitons vous proposer un exercice d’application pratique. Alors que nous faisions des recherches pour l’écriture de l’un de nos précédents articles, nous sommes tombés sur un très vieil extrait d’une émission aujourd’hui disparue, Tout est possible, qui mettait en scène une démonstration de pouvoirs médiumniques. L’occasion était belle de vérifier si les trucs de la lecture à froid permettent effectivement d’expliquer les interactions entre un médium et ses sujets…
Peut-on parler avec les morts ? Voir l’avenir dans une boule de verre, un jeu de cartes médiévales, ou même une main moite et calleuse ? Les pouvoirs “psi” ont-ils une quelconque existence ? Bref, le monde moderne abrite-t-il des individus extraordinaires, médiums ou voyants, capables de prédire le futur ou lire dans nos pensées ? Indépendamment de la réponse à ces questions, des méthodes reconnues permettent de faire croire au don de clairvoyance ; on les rassemble sous la notion de “lecture à froid” (cold reading). Pour présenter l’esprit et les techniques de cette discipline occulte, nous prendrons ici comme référence The Full Facts Book of Cold Reading, par Ian Rowland.
On en vient parfois à stigmatiser quelqu’un pour une attitude décalée, stupide ou déplorable – voire carrément détestable. En retour, un interlocuteur exagérément bien-pensant nous répliquera à l’occasion “bah, il faut de tout pour faire un monde !” Mais quelle forme de tolérance le recours à cet adage traduit-il réellement ? Que nous coûtent donc le relativisme béat et l’ouverture absolue, par défaut, à tous les comportements possibles ?
Un nouveau sport de compétition, récemment débarqué d’outre-Atlantique, connaît un succès grandissant : le staredown. Le public est séduit par le mélange de simplicité (apparente) et d’exigence (véritable). Le but du jeu ? Fixer son adversaire les yeux dans les yeux, comme on le fait quand on est enfant. Sauf que la bête compétition d’ego est devenue discipline aux règles codifiées, et depuis peu sport professionnalisé. La connaissance des techniques mises au point par les plus grands joueurs éclaire quelques caractéristiques méconnues d’un outil que l’on croit maîtriser : l’œil.